Il s’agit d’une fête mobile puisque la date n’est pas fixe, elle peut donc changer d’une année à une autre. Pour 2021, vous pourrez réaliser le carême du 17 février et jusqu’au 4 avril. Si la date peut être modifiée, ce n’est pas le cas de la durée qui est de 46 jours. Cette fête est importante et elle se trouve entre les Cendres et Pâques. La pratique reste simple en théorie puisqu’il s’agit d’un jeûne qui est réalisé par les croyants.
Le carême fait référence à la privation
L’Eglise Catholique conseille de réaliser le jeûne si celui-ci a un véritable sens pour vous. Dans le cas contraire, il est inutile de le pratiquer puisqu’il perd finalement toute sa signification religieuse. Cela ne doit pas une contrainte, mais un réel plaisir finalement de participer à ces 46 jours.
- Si certains non croyants ont tendance à confondre le carême avec une mortification, les chrétiens estiment que cela permet de renforcer la Foi.
- Il ne faut donc pas se priver de nourriture pendant un certain temps comme le ramadan par exemple.
- Le carême consiste à évincer de votre régime alimentaire les viandes, les graisses ainsi que les sucreries.
Le but est aussi de vous consacrer à autrui, la prière a donc une place importante au cours de cette période. Généralement, cette durée n’est pas anodine puisque vous pouvez la retrouver plusieurs fois. En effet, l’Ascension a eu lieu 40 jours après la résurrection du Christ, il s’agit alors de la montée au ciel pour rejoindre Dieu. Dans la Bible, vous avez également Moïse, qui décide de se retirer pendant 40 jours du côté du Sinaï. Vous avez enfin le jeûne de 46 jours exactement qui permet de supprimer ce qui n’est pas essentiel à l’alimentation.
Qu’est-ce que le carême ?
Nous avons évoqué les grandes lignes de cette période, mais le jeûne est finalement beaucoup plus complexe et spécifique. Il commence donc avec le mercredi des Cendres et vous avez le dimanche de Pâques qui vient le clôturer. 40 jours plus tard, c’est l’Ascension. Vous avez donc pu comprendre qu’il s’agit d’une période très significative pour les croyants. Cette période fait aussi référence au périple du Christ qui avait décidé de prier et de méditer pendant 40 jours. Pour savoir si sa Foi était digne alors qu’il avait été tenté par Satan à plusieurs reprises, cette retraite lui permettait de se tester. C’est pour cette raison que le carême est perçu comme un renforcement de la Foi par tous les croyants, et non une privation classique.
Le carême a parfois été mis de côté notamment au 2e siècle, certains croyants pratiquaient alors un jeûne beaucoup plus court de 48 heures seulement. En 195, un changement de taille est identifié avec notamment l’évêque de Lyon qui demandait à l’époque au Pape Victor 1er de prendre en compte le jeûne obligatoire le vendredi et le samedi saint. Il redevient très important entre 300 et 325 puisqu’il est pratiqué avec ferveur et plus souvent par les croyants.
A l’époque, le carême permettait aussi de commencer le printemps avec une nouvelle hygiène de vie puisque les rations de l’hiver étaient vides.